Le Mariage de Figaro ou la folle soirée

Jeudi 13 novembre, des élèves volontaires de Première sont venus applaudir l’emblématique pièce des Lumières, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, dans une mise en scène pétillante de Léna Bréban, au théâtre de la Scala.

Dès la scène d’exposition, les spectateurs ont suivi avec plaisir l’enchaînement des intrigues visant à déjouer le projet du comte Almaviva (un comédien tout en noblesse et petitesse mêlées !) de profiter des faveurs de l’enjouée Suzanne le matin de ses noces.

Les éclats de rire ont particulièrement retenti dans les scènes savoureuses du fauteuil devenu cachette, du saut de Chérubin par la fenêtre, du pot de giroflées écrasées rapporté par Antonio l’ivrogne, ou encore lors de la parodie de procès, portée par les modulations irrésistibles de la comédienne jouant Marceline.

De façon plus sérieuse, impossible de rester de marbre devant le célèbre monologue de Figaro, dit avec un naturel confondant par Philippe Torreton, ou sans entendre la portée féministe avant l’heure de certains propos mis en relief par l’adaptation.

Jusqu’au dénouement – il est si drôle de voir un mari faire la cour à sa femme qu’il prend pour une autre ! – l’inversion des rapports maître-valet, la charge satirique et la légèreté constante n’ont pas manqué de nous divertir et de nous faire réfléchir.

Espérons que Le Bourgeois gentilhomme en fera autant le jeudi 11 décembre !

Elvire et Carole