« Ce qu’il y a de plus beau à Paris, c’est Versailles. »

Ce n'est pas un palais, c'est une ville entière. Superbe en sa grandeur, superbe en sa matière.

Sur le théâtre du monde se trouve évidemment le château de Versailles, où tout est pensé pour voir et être vu.

Les élèves de 1ère sont donc allés s’y montrer en ce lundi 2 juin, sur les traces de La Bruyère, dont Les Caractères au programme dépeignent essentiellement la cour et la comédie sociale qui s’y joue.

Les arbres replantés nous ont alors fait penser à ces « hommes (qui) ressemblent à ces arbres déjà forts et avancés que l’on transplante dans les jardins » où ils ne sont pas nés, les escaliers de l’Orangerie à ceux empruntés par ces « gens enivrés, ensorcelés de la faveur, … (qui) montent l’escalier d’un ministre et en descendent, (qui) sortent de son antichambre et y rentrent », la chapelle royale aux faux dévots mettant le Prince à la place de Dieu, la statue du gladiateur mourant à la joie malsaine d’assister au spectacle des exécutions publiques, et « Encelade enseveli » aux mécanismes d’ascension et de chute…

Après le pique-nique au bord du grand canal en compagnie d’un cygne, nous avons assisté à la représentation d’On ne badine pas avec l’amour, proverbe d’Alfred de Musset joué par les élèves qui ont ainsi permis aux jeux du cœur et de la parole de se déployer dans un cadre que Perdican aurait aimé reconnaître : « toute cette nature splendide de jeunesse » (II, 3) !

Révérence bien entendu,

Les élèves de 1ère 1, 2 et 3 ; Elvire et Carole ; Marie-Hélène et Dieg