Les petits pas dans les grands
Les petits pas dans les grands
Ça y est, vendredi 3 février, les élèves de 1ère ont suivi dans Paris les traces de Balzac et de son héros de La Peau de chagrin, Raphaël de Valentin.
Après le salut au père de La Comédie humaine, tel que pensé (sans mauvais jeu de mot !) par Rodin, l’errance entre les Tuileries, le Pont Royal, le quai Voltaire – ses magasins d’antiquités et bouquinistes –, et le pont des Arts, il a fallu un peu accélérer le pas entre deux présentations de textes, pour aller déjeuner dans le quartier latin des jadis humbles mansardes (du héros et de son auteur), et de l’Hôtel Saint-Quentin des fictives mesdames Gaudin.
La petite Maison de Balzac nous a ensuite révélé ses grands trésors : des critiques de l’époque reçues par Balzac, ses nombreuses corrections, sa « cafetière », sa célèbre canne, son petit bureau, les supports à illustrations… et même la peau de chagrin (gravée à l’or fin pour le téléfilm d’Alain Berliner).
Enfin, le film Illusions perdues a permis de mettre des images sur certains mots de la Comédie humaine, comme ceux d’arrivisme, de cynisme, d’argent, de dissipation… et donc de désenchantement.
Bref, toutes sortes de vanités déjà violemment épinglées deux siècles plus tôt par le moraliste La Bruyère, que nous allons à présent découvrir à travers six livres des Caractères.